Rapport sur les Perspectives Economiques en Afrique (PEA)

Rapport sur les Perspectives Economiques en Afrique (PEA) 2013

Centre de Développement de l'OCDE

Résumé:

- L’Afrique a enregistré une croissance économique soutenue ces quinze dernières années, et devrait, malgré la récession mondiale et l’instabilité politique dans plusieurs pays de la région, continuer de croitre à un taux moyen de 4,8% en 2013 et 5,3% en 2014.

- La création d’emplois productifs et la réduction de la pauvreté constituent les principaux défis de la croissance africaine.

- La transformation structurelle des économies africaines devrait permettre de créer à la fois de nouvelles activités et des emplois plus productifs.

- Assurer le développement du secteur des ressources naturelles, à travers notamment la diversification de ce dernier, l’investissement dans les infrastructures et le capital humain et l’optimisation de la fiscalité des ressources, devrait permettre aux économies africaines d’accélérer leur transformation structurelle.

Introduction

Le rapport Perspectives Economiques en Afrique (PEA) 2013 est la 12ème édition du rapport annuel PEA qui présente les évolutions économiques, sociales et politiques du continent africain. Au cours des cinq dernières années, deux institutions, le PNUD et la CEA ont rejoint la BAfD et le Centre de Développement de l’OCDE, à l’origine du projet, permettant d’améliorer la couverture géographique du rapport mais également la qualité des analyses fournies. En effet, d’une couverture de 22 pays africains en 2002, le rapport PEA 2013 fournit des prévisions de croissance pour 52 pays africains sur 54 (sont exclues la Somalie et le Soudan du Sud), et des synthèses pays pour 53 pays africains (tous à l’exclusion de la Somalie).

Le rapport PEA qui s’adresse à la fois aux décideurs publics, aux partenaires en matière de développement, aux investisseurs privés et institutionnels, aux chercheurs, etc., a pour objectifs principaux :

- d’élargir la base des connaissances sur les économies africaines ;

- d’apporter une aide précieuse pour la prise de décision en matière de politiques économiques et d’investissements (notamment pour  l’intervention des donateurs) ;

- d’assurer le renforcement des capacités des économistes dans les institutions partenaires, ainsi que des experts locaux dans les pays couverts.

1 - Performance et perspectives économiques du continent africain

Quelles ont été les performances économiques des pays africains ces dernières années ? Quelles sont les perspectives africaines ? Quelles sont les facteurs macroéconomiques qui expliquent ces performances et ces perspectives ? Les bonnes performances des économies africaines ont-elles des impacts sur le développement humain ? Quel est l’état de la gouvernance politique et économique en Afrique ? Ces questions sont abordées dans la première partie du rapport PEA 2013.

De bonnes perspectives de croissance pour le continent : « La croissance se maintient malgré les vents contraires de l’économie mondiale »

Les auteurs du rapport s’attendent à une croissance de 4,3% en 2013 et 5,3% en 2014[1] en moyenne pour le continent africain. Ce qui représente un recul par rapport au taux de croissance de 6.6% en 2012. Néanmoins, comme le souligne le rapport, si l’on exclut la Lybie de ces prévisions, nous constatons une amélioration de la croissance moyenne du continent. L’économie libyenne a souffert de la quasi-interruption de la production pétrolière durant le conflit, provoquant une baisse du PIB libyen de -59,7% en 2011. Selon le rapport, cette forte baisse du PIB libyen aurait réduit la croissance moyenne du continent de 0,8 point de pourcentage à 3,5%. A contrario, le rebond de la croissance libyenne en 2012 (+ 95,5%), en raison du rebond de la production pétrolière, aurait augmenté la croissance moyenne du continent de 1,4 point de pourcentage à 6,6%. Le taux de croissance du continent hors Libye est estimé à 4,2% en 2012 et les prévisions de croissance s’établissent à 4,5% en 2013 et 5.2% en 2014 (voir Figure 1 ci-dessous).  

Figure 1 : Croissance économique en Afrique (%)

Notes : e : estimations ; p : prévisions

Source : rapport PEA 2013, p. 18.

Au niveau des performances régionales, l’Afrique de l’ouest enregistrerait les performances les plus impressionnantes en matière de croissance économique, avec des prévisions de croissance en 2013 et 2014 de respectivement 6,7% et 7,4%. L’Afrique centrale et l’Afrique de l’Est arrivent respectivement en seconde et troisième position du classement des régions les plus dynamiques du continent, avec un taux de croissance attendue à plus de 5% en 2013 et 2014. Les deux autres régions du continent, à savoir l’Afrique du nord et l’Afrique australe, bénéficient de perspectives relativement moins favorables.

Avec une stagnation de la croissance en 2011, suivie par un rebond en 2012, les perspectives de croissance en Afrique du nord restent optimistes : 4% de croissance prévue en 2013 et 2014. Cela malgré le regain de tensions sociales et politiques dans plusieurs pays de la région, et les incertitudes en matière de croissance économique qu’elles suscitent. L’Afrique australe quant à elle, qui a vu son taux de croissance passer en dessous de la barre des 4%, à 3,7% en 2012, devrait selon le rapport voir sa croissance repasser au dessus de 4% en 2013 et 2014.

Une croissance non inclusive 

Malgré les bonnes performances économiques du continent (en moyenne), la pauvreté reste un problème majeur dans de nombreux pays. Les auteurs soulignent que dans beaucoup de pays, la croissance ne sera pas suffisante pour entraîner une réduction significative de la pauvreté. Faire en sorte que la croissance économique ait d’importantes retombées en termes de développement humain constitue, selon les auteurs, l’un des objectifs majeurs de la plupart des pays africains.

Une croissance africaine stimulée par la demande intérieure

Le rapport PEA 2013 insiste sur la contribution de la consommation intérieure à la croissance africaine. En effet, du côté de la demande, la croissance est soutenue par la consommation (privée et publique) ainsi que par les investissements (privés et publics). La hausse de la consommation privée, premier moteur de la croissance africaine, s’explique essentiellement par l’urbanisation et par la hausse des revenus des ménages, liée notamment à l’augmentation des transferts des migrants (voir par exemple Commission économique pour l’Afrique, 2013). L’urbanisation croissante[2] et l’émergence d’une classe moyenne africaine devraient favoriser l’essor des secteurs liés aux services, notamment les télécommunications et la banque, et biens à la consommation. Selon McKinsey, les dépenses de consommation de l’Afrique devraient atteindre 1400 milliards de dollar en 2020, contre 860 milliards de dollars en 2008. Cela représenterait plus de la moitié du PIB total du continent, estimé à 2600 milliards de dollars en 2020 (voir McKinsey, 2010).

Les exportations nettes contribuent négativement à la croissance, en raison de la hausse plus importante des importations. Il est néanmoins important distinguer les pays importateurs de pétrole et de denrées alimentaires, des pays exportateurs de pétrole. Ces derniers affichent en moyenne d’importants excédents courants, tandis que le déficit courant structurel des pays importateurs de pétrole s’est creusé en 2012, atteignant -7,5% du PIB. Toutefois, en moyenne, malgré une baisse des importations au creux de la crise en 2008-2009, ces dernières ont augmenté rapidement pour se situer en 2011 à un niveau supérieur à celui atteint avant la chute. Par ailleurs, les auteurs insistent sur deux points en particulier. D’une part, la structure des importations montre la prévalence des importations de biens d’équipement (y compris les équipements de téléphonie, les véhicules de transport, etc.) qui, depuis 2000, représentent environ 35% des importations totales. D’autre part, les importations de denrées alimentaires excèdent la somme des importations de pétrole, de métaux et autres matériaux brutes (soit un plus que le PIB du Kenya, la 10èmeéconomie africaine, en 2011).

Figure 2 : Contribution des composantes de la demande au PIB africain* en points de pourcentage

*hors Lybie

Source : rapport PEA 2013, p. 27.

Au niveau des exportations africaines, malgré l’importance historique de ces dernières vers les pays développés (UE et Etats Unis), deux tendances sont à souligner. D’une part, le recul des exportations africaines vers les pays développés ; et d’autre part, la hausse du commerce avec les pays émergents sur la période 2000-2011. Ainsi, tandis que les exportations africaines vers l’UE et les Etats Unis sont respectivement passées de 47% à 33% et de 17% à 10%, les exportations africaines vers la Chine ont bondi de 3,2% à 13% entre 2000 et 2011.

Les auteurs du rapport notent néanmoins que « l’Afrique aurait intérêt à commercer davantage avec elle-même ». En effet le rapport souligne le caractère inexploité du potentiel offert par le commerce intra-africain. Selon les auteurs, le renforcement de l’intégration régionale tout comme l’amélioration de l’accès aux marchés des économies les plus importantes, pourraient ouvrir de nouvelles opportunités pour tous.

Flux financiers étrangers vers l’Afrique: l’importance des transferts des migrants et l’intégration croissante du continent avec les économies émergentes

Selon le rapport, les flux financiers étrangers vers l’Afrique, et l’Afrique subsaharienne en particulier, ont atteint un nouveau record en 2012 avec 186,3 milliards de dollars (9,2% du PIB africain). Fait marquant, ces flux sont dominés par les transferts des migrants qui dépassent l’aide et les investissements directs étrangers. Concernant ces derniers, les auteurs notent la progression des investissements en provenance des pays émergents et les perspectives de diversification qui en découlent[3] .

A côté de ces évolutions prometteuses, le rapport rappelle qu’une bonne partie des pays africains restent dépendants de l’aide au développement tout en étant vulnérables aux chocs, notamment climatiques ou sur les prix des matières premières ce qui, dans l’optique d’une stagnation de l’aide au développement, laisserait planer quelques doutes quant aux perspectives économiques de ces pays.

Une reprise de croissance des recettes fiscales

Les pays africains ont enregistré une hausse des recettes fiscales qui sont passées de 466 milliards de dollars en 2010 (26,6% du PIB total) à 513 milliards de dollars en 2011 (26,8% du PIB total). L’essentiel de cette hausse provient de l’accroissement des impôts sur les ressources naturelles, qui s’explique notamment par la hausse des prix des matières premières ainsi que par la demande de produits de base en provenance des pays émergents (Chine, Inde et Brésil).

Néanmoins, il est important de noter les perspectives stables, voir à la baisse, à la fois sur les prix mondiaux des matières premières et la demande de produits de base. Cela s’explique notamment par le ralentissement de la croissance observée dans les pays émergents et les perspectives économiques moroses en Europe.

Tensions civiles: Protestations vs. Violences

La présentation de l’évolution des tensions civiles sur le continent africain de 1996 à 2012 vient clôturer cette première partie sur les perspectives macroéconomiques en Afrique et rappeler les défis  auxquels doit faire face le continent.

Figure 3 : Manifestations et violences civiles, 1996-2012

Source : rapport PEA 2013, p. 97.

Ainsi, le rapport précise qu’une part importante des revendications durant les manifestations de ces dernières années, en Afrique subsaharienne principalement, sont d’ordre économique : emploi/salaires, coût de la vie, etc. De fait, la croissance économique de ces 15 dernières années n’a pas entrainé de hausse significative des emplois alors même que la population continue de croitre à un rythme soutenu. Ainsi, on ne peut encore parler de « décollage » de l’Afrique. Pour ce faire, les pays africains se doivent, selon les auteurs du rapport, d’accélérer la transformation structurelle de leurs économies afin de répondre au défi de l’emploi mais également de rendre la croissance plus inclusive.

2 - Transformation structurelle et ressources naturelles

Quel est l’état des lieux de la transformation structurelle en Afrique ? Quels sont les liens entre transformation structurelle et ressources naturelles ? Comment promouvoir la transformation structurelle fondée sur les ressources naturelles ? Ces questions sont abordées dans le chapitre thématique du rapport PEA 2013, qui insiste sur le rôle que pourrait jouer les ressources naturelles dans la croissance économique des pays africains.

Transformation structurelle positive en Afrique

La transformation structurelle est définie comme la réallocation des ressources économiques des activités les moins productives vers les activités les plus productives. Celle-ci suppose à la fois, l’essor de nouvelles activités plus productives et le déplacement des ressources et de la main-d’œuvre des activités traditionnelles vers les nouvelles. Selon le rapport, l’Afrique connaît une transformation structurelle positive (mesurée par la composante structurelle de la productivité globale) depuis les années 2000, à partir desquelles nous observons un déplacement de la main d’œuvre vers les secteurs les plus productifs. Cependant, selon les estimations des auteurs, accélérer la transformation structurelle, c’est-à-dire la réallocation vers les secteurs les plus productifs du facteur travail notamment, pourrait entrainer une réduction plus rapide de la pauvreté sur le continent.

La transformation structurelle reste toutefois entravée par  la main d’œuvre peu qualifiée, la durée des processus d’apprentissage dans l’industrie manufacturière et les freins à la productivité des entreprises (marchés étroits, services publics médiocres, accès restreint aux financements, coûts du travail). Néanmoins, l’Afrique bénéficie de son avantage comparatif dans les ressources naturelles, du « potentiel » sous-exploité du secteur primaire, et des opportunités offertes à la fois par les termes favorables de l’échange et par la demande de ressources en provenance des pays émergents. Compte tenu de ses éléments, les auteurs préconisent « une transformation structurelle basée sur les ressources naturelles ». Il s’agirait de promouvoir le développement du secteur des ressources naturelles, agricoles comme extractives, en assurant notamment la diversification des activités au sein du secteur, en investissant dans les infrastructures et le capital humain, en renforçant le cadre institutionnel et réglementaire encadrant ses activités, etc.

Les auteurs reconnaissent néanmoins les risques, en termes de dépendance à l’égard de quelques produits, que feraient peser une telle stratégie sur les économies africaines. Ils identifient plusieurs conditions pour « dépasser la dépendance », assurer la diversification de l’économie, et dépasser les obstacles (communs) à la transformation structurelle et l’exploitation des ressources naturelles.

Enfin, quelles sont les politiques publiques à mettre en œuvre pour promouvoir la transformation structurelle basée sur les ressources naturelles ? La figure ci-dessous décrie les 4 niveaux d’intervention des politiques publiques identifiés par les auteurs.  

Figure 4 : niveaux d’intervention publique des politiques publiques

Source : rapport PEA 2013, p. 163.

Les « fondamentaux » comprennent la fourniture de services publics de qualité, celle d’un environnement institutionnel et réglementaire favorable, etc. Le « contexte spécifique aux ressources naturelles » fait notamment référence aux règles d’exploitation et aux droits de propriété ; tandis que la gestion des ressources naturelles et la promotion active de la transformation structurelle font respectivement référence à l’optimisation de la fiscalité des ressources et au renforcement des capacités, entre autres.

Ainsi selon les auteurs, investir pour lever les obstacles au développement du secteur des ressources naturelles, pourrait entraîner la transformation structurelle qui permettrait au continent de relever les défis pressants auxquels il doit faire face.

3 - Discussion du rapport PEA 2013

En adoptant une méthodologie qui allie analyse politique et économique, le rapport PEA 2013 brille par son originalité et présente un intérêt certain pour les décideurs publics et les investisseurs privés. De plus, l’utilisation de données microéconomiques pour étayer les résultats des modèles macroéconométriques, rendent ces derniers  beaucoup plus  crédibles que dans la majorité des rapports de ce type.

Néanmoins, on pourra reprocher au rapport PEA 2013 de ne pas aborder des questions cruciales comme celle du développement durable, ou encore les enjeux/implications du « décollage » de l’Afrique pour ces partenaires commerciaux, l’Europe en particulier.

Dans une intervention regroupant des spécialistes des questions économiques et politiques en Afrique, Marc Raffinot, maître de conférences à l’université Paris Dauphine, a également souligné: (i) les limites posées par une analyse au « niveau du continent », notamment en raison de l’hétérogénéité des pays africains ; (ii) et , les difficultés à apporter une réponse claire à la question : « la croissance relativement rapide enregistrée par l’Afrique ces dernières années va-t-elle se poursuivre ? ». Si M. Raffinot rappelle la pertinence d’une analyse de la transformation industrielle, il insiste néanmoins sur les problèmes d’endogénéité qui rendent difficiles l’identification d’un lien causal entre transformation structurelle et développement. Ainsi, M. Raffinot note pour les investissements directs étrangers (IDE) que leur impact dépend de la transformation structurelle et « que tous les IDE ne se valent pas » en renvoyant notamment à l’ouvrage de Ndulu, B. J., Challenges of African Growth (2007). A cela s’ajoute le fait que le caractère généralement pro-cyclique des IDE réduit considérablement leur intérêt pour le développement des pays les plus pauvres.

En ce qui concerne l’analyse politique, M. Raffinot note plusieurs points présents dans le rapport PEA 2013 qui à la lumière de la littérature économique sur les élites, l’Etat, la répartition du pouvoir et son impact sur la croissance (voir par exemple, North, Wallis et Weingast (2009) ; Acemoglu, Robinson, Torvik, (2013)) pourraient s’avérer peu robustes. Ainsi, les auteurs font de la nécessitée de mettre en place des « institutions responsables qui établissent le partage du pouvoir et tiennent à distance les comportements de recherche de rente sont également essentiels » une condition fondamentale à la transformation structurelle. Cependant, comme le soulignent North et. alii (2009), la création et la distribution de rentes dans les « ordres sociaux à accès limité » constituent le moyen de contrôler la violence et est inhérente à l’ «ordre social ». M. Raffinot terminera son intervention par des questions sur les outils d’analyses employés par les auteurs du rapport PEA. Il s’agit notamment de l’intérêt de faire des projections pour des pays tels que l’Egypte par exemple, avec comme hypothèses, « l’amélioration graduelle des conditions économiques mondiale…ainsi que du retour de la paix dans les pays qui continuent à souffrir d’instabilité politique ».

Ainsi, si les commentaires ci-dessous ne remettent pas en cause l’intérêt du rapport PEA 2013, l’un des plus exhaustifs en termes de couverture géographique du continent africain, ils rappellent néanmoins, que certaines questions importantes pour le développement du continent mériteraient une analyse plus poussée[4] . Ils invitent ainsi les lecteurs du rapport PEA à consulter d’autres publications, plus thématiques, sur le continent qui auraient vocation à combler ces lacunes.

Notes:

[1] La Lybie enregistre la prévision de croissance la plus élevée du continent pour 2013-2014 (11,6%). A l’autre extrême on retrouve le Swaziland avec la prévision de croissance la plus faible pour 2013-2014 (1,3%). On note également la performance de la Côte d’Ivoire, qui bénéficie d’une situation politique et sociale en nette amélioration, et affiche une prévision de croissance de 9,3% en 2013-2014.

[2] En 2011 la population urbaine représentait environ 40% de la population totale en Afrique et devrait atteindre, selon les prévisions de la division de la population de l’ONU, 48%  en 2030 et 58% en 2050.

[3] Une large partie de ces investissements restent néanmoins dirigés vers le secteur primaire et minier, attirés par les ressources naturelles du continent.

[4] Ce point a d’ailleurs été souligné par les auteurs du rapport PEA 2013.

Références:

- BAfD, OCDE DEV, PND, CEA (2013) Transformation structurelle et ressources naturelles, Perspectives économiques en Afrique 2013. Consulté le 14/07/2013. http://www.keepeek.com/Digital-Asset-Management/oecd/development/perspectives-economiques-en-afrique-2013_aeo-2013-fr

- Commission économique pour l’Afrique (2013) : Tirer le plus grand profit des produits de base africains: l’industrialisation au service de la croissance, de l’emploi et de la transformation économique, Rapport économique sur l’Afrique 2013. Consulté le 20/07/2013

http://www.uneca.org/fr/publications/rapport-economique-sur-lafrique-2013

- McKinsey Global Institute (2010): Lions on the Move: The Progress and Potential of African Economies. Consulté le 20/07/2013 http://www.mckinsey.com/insights/africa/lions_on_the_move

- Ndulu, B. J. (2007): Challenges of African Growth, Opportunities, Constraints, and Strategic Directions, The World Bank, Washington D.C.

- North, D., J.J. Wallis and Weingast, B.R. (2009): Violence and Social Orders: A conceptual Framework for interpreting Recorded Human History, Cambridge University Press, New York, NY, USA.

- Torvik, R., Acemoglu, D. and J. A. Robinson (2013):“Why do voters dismantle checks and balances? extensions and robustness”. Working paper series, Department of Economics, Norwegian University of Science and Technology.

- United Nations Department of Economic and Social Affairs/Population Division (2012): World Urbanization Prospects: The 2011 Revision. Consulté le 20/07/2013, http://esa.un.org/unup/pdf/WUP2011_Highlights.pdf

 

Diplômée de la Frankfurt School of Finance and Management et de l’Université de Caen Basse Normandie en Finance, Estelle Koussoubé prépare actuellement un doctorat en Economie du développement à l’Université Paris Dauphine. Ces centres d’intérêt scientifiques portent particulièrement sur l’économie institutionnelle, l’économie agricole, et l’économie du bien être, avec comme principal terrain les pays d’Afrique subsaharienne. Estelle Koussoubé est par ailleurs Assistante de recherche et d’enseignement à l’Université Paris-Dauphine.

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