Le marché des paiements de détail européen : Que nous réserve l’avenir ? (Note)

Utilité de l’article : Cette note se propose de détailler trois phénomènes à suivre de très près pour bien comprendre la voie que le marché des paiements de détail européen empruntera ces prochaines années. Il s’agit tout d’abord de l’« European Payments Initiative » (Section 1), des infrastructures et solutions de paiement de détail extra-européennes fondées sur la blockchain (Section 2) et de leurs alternatives européennes (Section 3).

Résumé:

  • L’« European Payments Initiative » vise à créer un système de carte européen, une solution digitale de paiement instantané, et un instrument d’échange peer-to-peer, sans chercher à proposer de solutions fondées sur la blockchain.
  • Le projet privé d’infrastructure et solution de paiement de détail fondé sur la blockchain le plus crédible à ce jour est le stablecoin Diem de Facebook, qui prévoit de mettre en place un système permettant de gérer l’offre de Diems en temps réel et de la distribuer efficacement, tout en favorisant l’émergence de nouveaux services connexes.
  • Néanmoins, l’Union européenne souhaite favoriser les stablecoins européens comme l’indique la régulation MiCA.
  • Le Lugh est le premier stablecoin géré par une grande banque européenne ayant l’aval des autorités. Cette monnaie digitale de banque commerciale peut ouvrir la voie à d’autre.
  • Néanmoins, la BCE va peut-être opter pour une monnaie digitale de banque centrale, dont l’offre serait gérée par ses soins.

Le 13 janvier dernier, Christine Lagarde annonçait que la Banque centrale européenne étudiait très sérieusement le lancement d’une monnaie numérique de banque centrale d’ici quelques années[1] . D’autre part, dans le secteur privé, le Lugh, première monnaie numérique de banque commerciale, était annoncé le 17 mars 2021, avec pour objectif à termes de permettre aux clients de certains grands distributeurs d’acheter certains produits en magasin avec cette monnaie numérique fondée sur un système de transaction décentralisée à validation cryptographique – type blockchain[2] . Enfin, l’une des plateformes d’échange de cryptoactifs, incluant les stablecoins, les plus importantes du monde, Coinbase, a très bien réussi son entrée en bourse le 13 avril 2021 en réalisant la meilleure performance en termes de valorisation depuis l’introduction de Facebook en 2012, à 85,6 milliards de dollar en prenant en compte les produits dérivés[3] .

Ainsi, outre les tendances présentées dans la première note sur les paiements de détail, l’avenir du marché des paiements de détail européen reste suspendu à de nouveaux phénomènes pour l’heure marginaux, mais qui pourraient changer la donne dans les années à venir.Ces phénomènes sont : la construction d’un nouvel acteur européen des paiements, l’« European Payments Initiative » (EPI ci-après) (Section 1), l’apparition d’infrastructures de paiement de détail privées extra-européennes sur la blockchain (Section 2) et l’émergence de monnaies numériques européennes de banque centrale et de banque commerciale (Section 3).

1)    L’« European Payments Initiative »[4]

Le projet EPI sera déterminant pour l’avenir du marché des paiements de détail européen. En effet, le 2 juillet 2020, 16 banques européennes se sont engagées, au sein de l’EPI, à créer une solution de paiement multi-usage de dimension paneuropéenne, avec une première livraison prévue en 2021 et une pleine opérationnalité en 2023-2024. Aujourd’hui l’initiative compte 31 banques européennes et 2 sociétés de service de paiements[5] .  Cette solution de paiement pourrait :

(1) concurrencer Visa et Mastercard sur le marché international des paiements par carte grâce à un système de carte européen utilisable à termes partout sur terre et sur le net. Dans un premier temps, un « méta-schéma de paiement » englobant les systèmes de paiement nationaux existants dans les pays participants (par exemple Carte Bancaire en France ou Girocard en Allemagne) est envisagé.

(2) concurrencer les solutions numériques de paiement à distance, développées par les grandes entreprises du secteur numérique comme Google, Apple, Amazon ou Facebook grâce à une solution de paiement digital et mobile fondée sur les infrastructures de paiement instantané (voir section 2.3) et

(3) fournir des paiements pair-à-pair à distance via le système bancaire.

Les autorités européennes soutiennent l’initiative. À terme, il n’est pas impossible que l’EPI incorpore également des innovations en provenance de la Chine (utilisation de la reconnaissance faciale[6] , de QR code) ou des États-Unis (plateforme de paiement similaire à ce que propose Stripe, connectée aux solutions de l’EPI). S’agissant de ce dernier aspect, Worldline, société de paiements participant à l’EPI, vient d’annoncer la création de sa plateforme de services de paiement, Axium[7] .

L’EPI va néanmoins devoir relever de nombreux défis en Europe, à commencer en Allemagne et en France. En Allemagne, l’EPI devra offrir un moyen de paiement convaincant pour concurrencer les prélèvements automatiques, largement répandus[8] . Si les banques participantes le proposent comme alternative directe au prélèvement, les utilisateurs seraient peut-être plus enclins à l’adopter rapidement. En France, la solution proposée par l’EPI devrait chercher à prendre des parts de marché aux chèques, encore largement utilisés[9] .

2)    Les infrastructures et solutions de paiement extra-européennes fondées sur la blockchain

Comme précisé en introduction, les cryptomonnaies comme modes de paiement alternatifs gagnent en audience et en accessibilité. Elles présentent à la fois infrastructures et solutions innovantes.

De plus, le nombre grandissant d’entreprises les acceptant comme moyens de paiement les font progressivement entrer dans le champ des moyens de paiement inclusifs. Néanmoins, des questions se posent quant à la sécurité du système qu’elles proposent[10] , ainsi qu’à leur « scalabilité » - c’est-à-dire leur capacité à gérer une quantité beaucoup plus importante de paiements tout en maintenant leur efficacité transactionnelle initiale[11] .

Pour l’heure, le projet d’ampleur le plus crédible dans ce domaine en termes de volumes de paiement de détail potentiels est celui de Facebook avec le Diem (anciennement Libra), tel que présenté dans son dernier livre blanc d’avril 2020[12]. Le projet prévoit que le cryptomonnaie fonctionnerait de la manière suivante :

(1) Une banque de réserve serait chargée de créer et de supprimer des Diem en fonction de la demande des clients afin de maintenir une parité absolue avec la monnaie sur laquelle le Diem est adossé. L’actif du bilan de la banque serait composé à 80% d’actifs très liquides à maturité de très court-termes (obligations souveraines à trois mois essentiellement) et à 20% de dépôts en espèce placés à la banque centrale, empêchant la banque de réserve de mettre en place un business model de banque traditionnelle[13].

(2) La banque de réserve fournirait des unités à des distributeurs sélectionnés, qui ne pourraient pas non plus opérer comme une banque traditionnelle. Leur rôle serait d'interagir avec les consommateurs finaux. Le réseau Diem procèderait à des vérifications fréquentes pour s'assurer que ces distributeurs respectent les règles.

(3) D'autres acteurs interviendraient pour garantir une forte concurrence et l'innovation sur le marché du Diem. Il s’agirait plus précisément des fournisseurs de services d'actifs virtuels et des portefeuilles non hébergés, qui fourniraient différents types de services aux consommateurs.

(4) La blockchain serait utilisée et son processus de validation serait assuré par des validateurs sélectionnés par le réseau Diem. Pour ce faire, ce dernier évaluerait un score par validateur sur la base de critères objectifs. En fonction de son score, le validateur serait autorisé ou non à valider des transactions et à percevoir des commissions.

(5) Le protocole de validation des transactions utiliserait une approche permettant de fonctionner correctement même si certains validateurs - jusqu'à un tiers du réseau - étaient compromis ou défaillants.

Néanmoins, il sera difficile pour Facebook de mettre en place cette infrastructure de paiements de détail alternative en Europe en raison du règlement européen MiCA [14]prochainement adopté. Il prévoit que les autorités se réservent le droit de refuser une cryptomonnaie si le business model de son émetteur « représente une menace sérieuse pour la stabilité financière, la transmission des politiques monétaires et la souveraineté monétaire »[15]. Compte tenu du potentiel de marché que représentent les utilisateurs des applications du groupe Facebook (Facebook, Whatsapp, Instragram, etc.), il est probable que les autorités européennes refusent le Diem, d’autant plus qu’elles souhaitent favoriser leur propre solution en la matière, probablement sous la forme de monnaies numériques européennes de banque centrale ou de banque commerciale (voir 3.3).

3)    Les monnaies numériques européennes de banque centrale et de banque commerciale[16]

3.1 L’euro numérique

Comme précisé en introduction, la présidente de la BCE Christine Lagarde a récemment fait état de la volonté européenne de créer un « euro numérique », qui pourrait constituer une réponse sûre, efficace et inclusive à l’émergence des infrastructures alternatives de paiement de détail fondées sur la blockchain.À cet effet, une consultation a eu lieu, dont les résultats sont parus en avril 2021[17]. Le respect de la vie privée est la caractéristique la plus importante dont l’euro numérique devra tenir compte, tant pour les citoyens que pour les professionnels. La sécurité, l’inclusivité (en ligne et hors-ligne) et la gratuité sont les facteurs suivants. L’euro numérique devrait être inclus dans les solutions de paiement et les produits bancaires existants[18]. Beaucoup de participants souhaitent qu’il se fonde sur une blockchain.

S’agissant de la manière dont l’euro pourrait être utilisé, les répondants de la consultation souhaitent qu’il soit totalement inclusif, c’est-à-dire utilisable avec tous les moyens de paiement disponibles (cartes, virements, prélèvements, solutions mobiles, e-commerce, etc.). Pour éviter de peser sur la stabilité financière en incitant les déposants à faire migrer leurs dépôts depuis leur banque commerciale vers la BCE ce qui déstabiliserait le business model des banques commerciales, les répondants mentionnent un montant limite de dépôts d’euro numérique auprès de la BCE. Ils mentionnent également le fait d’imposer un coût de dépôt et de transaction positif pour les grandes sommes d’euros numériques, ainsi qu’une gratuité pour les petites sommes, permettant de discriminer entre les déposants utilisant leurs euros numériques pour des paiements de détail – essentiellement des particuliers – et ceux les utilisant pour des paiements de gros – essentiellement des entreprises. Enfin, les répondants aimeraient disposer de moyens de paiement en euro numériques rapides à l’international, voire instantanés.

Néanmoins, la consultation ne fait pas mention de la structure de distribution de l’euro numérique. Compte tenu de l’absence de savoir-faire de la BCE en matière de fourniture de services de paiement pour les entreprises et les particuliers, il est possible qu’elle délègue cette fonction aux banques de l’Eurosystème, qui pourraient distribuer l’euro numérique par le biais d’une structure équivalente à celle du Diem, la différence principale étant le fait que la BCE serait la banque de réserve (voir Section 2). Ce partenariat public-privé dans la gestion de l’euro numérique en ferait une « monnaie numérique de banque centrale synthétique » (« synthetic Central Bank Digital Currency », sCBDC ci-après).

3.2 Les sCBDC

Une sCBDC permettrait à la BCE de mettre rapidement à la disposition des utilisateurs une monnaie numérique liée à une banque centrale de manière rentable grâce au savoir-faire du secteur privé. Elle permettrait à la BCE de limiter le risque de réputation qu’implique la gestion des transactions fondées sur la blockchain. Cela pourrait en effet compromettre la crédibilité des banques centrales dans leur activité traditionnelle que sont les politiques monétaires, c.-à-d. le ciblage de l’inflation[19] et parfois de la production, et non la distribution de monnaie numérique. De plus, puisque l’offre de monnaie serait supervisée par la BCE par le biais de la banque de réserve, la BCE garderait, voire renforcerait, le contrôle de la transmission de ses politiques monétaires.

Si les banques de l’Eurosystème sont chargées de la gestion de la sCBDC, leurs clients n’auraient pas forcément à faire migrer leur dépôt vers une structure adhoc financière, chargée de distribuer la sCBDC tout en maintenant la parité avec l’euro. Ils pourraient les gérer directement sur leur plateforme de gestion bancaire, en les virant sur un compte interne par exemple, plafonné pour éviter une trop forte migration vers ces comptes en cas de crise financière, l’euro numérique étant adossé à la banque centrale ce qui garantit sa valeur. En revanche, compte tenu de l’impossibilité des banques commerciales d’engager des crédits rémunérateurs sur la base de leurs dépôts en euro numérique, cela pourrait diminuer leur capacité globale à octroyer des crédits, et à terme peser sur l’activité économique, l’inflation et le chômage. Les plafonds de comptes en euro numérique devraient également tenir compte de ce risque, peut-être en faisant varier les plafonds de manière contracycliques (plus bas en période de crise, plus élevé en période d’essor).

Le Lugh, première monnaie numérique de banque commerciale européenne, constitue une expérimentation proche du modèle proposé de sCBDC.Il est géré par Société Générale qui sera donc charger de maintenir la parité avec l’euro et gérera l’offre de Lughs en conséquence. Les premiers cas d’usage sont le fait de pouvoir effectuer des transactions instantanées, de se prémunir de la volatilité et de réduire certains frais de transaction[20]. À terme, le Lugh serait utilisé comme point de fidélité chez de grands distributeurs agro-alimentaires français, afin d’acheter certains produits. Ce mode de fonctionnement constitue une « porte d’entrée » vers le paiement de détail, une condition posée par les autorités pour mettre en place ce projet. En parallèle du Lugh, d’autres monnaies digitales de banque commerciale pourraient émerger en Europe, avec un aval similaire des autorités européennes. Il est trop tôt pour dire si ces stablecoins pourraient constituer une forme d’« euro numérique » au sens où la BCE l’entend. Néanmoins, cette option permettrait aux banques commerciales de conserver leurs dépôts, au cœur de leur business model.

Conclusion

Outre les tendances dessinées dans la 1ère note, l’avenir du marché européen des paiements de détail repose ainsi des phénomènes émergents en mesure de totalement bouleverser le paysage actuel. Les succès ou les échecs de l’EPI, et des stablecoins européens, qu’ils soient gérés de manière publique ou privée, seront déterminants pour façonner l’avenir du secteur en Europe.

Des inconnus demeurent néanmoins. La réticence des consommateurs à modifier leurs habitudes de paiement pourrait ralentir les bouleversements à l’œuvre, même si la crise du covid-19 a montré que tous étaient capables d’évoluer en la matière. L’appétence des consommateurs pour les solutions et infrastructures de paiement émergentes sera donc la variable-clé à observer pour déterminer la vitesse d’évolution. L’adoption des solutions européennes proposées dans cette note devrait permettre aux Européens de conserver leurs propres solutions et infrastructures de paiement à long-terme.

Une souveraineté européenne sur les paiements de détail est en effet indispensable, en ce qu’elle permet, d’une part, aux banques de disposer des données de paiement paramétrant leur offre de produits financiers, ce qui leur assure une rentabilité, de disposer des dépôts pour augmenter la taille de leur bilan et fournir du crédit, et, d’autre part, aux autorités de ne pas dépendre de pouvoirs étrangers, qui seraient sans cela en mesure d’interrompre les systèmes de paiement de détail dans l’UE. Malgré l’ambition des projets européens, l’avance technologique des solutions et infrastructures de paiement de détail américaines et chinoises laisse craindre que cette souveraineté puisse leur échapper. Les prochaines années seront donc cruciales en la matière. Le marché des paiements de détail européen est à la croisée des chemins, et doit désormais choisir la bonne destination.


[1] Le Monde, En Europe et aux États-Unis, la course aux monnaies numériques est lancée, 14.01.2021.

[2] Les Échos, Casino veut ouvrir aux consommateurs la voie du paiement par crypto, 17.02.2021. Pour plus de détails sur le fonctionnement de la blockchain : Input du Centre de politique européenne, La monnaie de demain ?, 2020.

[3] Financial Times, Coinbase valued at $76bn in coming-of-age moment for cryptocurrency, 14.04.2021.

[4] Section inspirée de l’Input du Centre de politique européenne sur la stratégie de l’UE en matière de paiements de détail, 01.2021.

[5] EPI Interim Company, About.

[6] Le Monde, En Chine, le visage comme porte-monnaie, 05.07.2019.

[7] Zonebourse, Worldline lance Axium, plateforme de services de paiement, 06.04.2021.

[8] BCE, Statistiques des paiements, 2020.

[9] Ibid.

[10] Si le système blockchain reste inviolable à ce jour, le fait que l’accès à son portefeuille de cryptoactif ne dépende que d’une clé, qu’il est possible de perdre ou de se faire voler, rend fragile l’utilisation de cryptoactifs comme véritable moyen de paiements de détail au quotidien. De plus, les cryptoactifs ne sont toujours pas supervisées ni régulées par les autorités publiques.  CNBC, Thinking of buying bitcoin ? What experts say about big crypto concerns : « You have to be mentally prepared », 09.04.2021.

[11] « They are not a scalable means of payment: with bitcoin you can do five transactions per second while the Visa network does 24,000. » Financial Times, Nouriel Roubini : bitcoin is not a hedge against tail risk, 10.02.2021.

[12]Diem, White Paper. En 2021, Facebook devrait se cantonner au lancement d’un Diem adossé audollar américain, comme l’USD Coin et le Tether.

[13]Traditionnellement, les banques font des profits grâce à la différence des intérêts qu’elles touchent sur leurs actifs et des intérêts qu’elles versent à leurs déposants, épargnants et créanciers. Elles peuvent utiliser leurs dépôts, ou créer de la monnaie pour augmenter leur volume de crédits.

[14]Les stablecoins correspondent aux cryptoactifs dont les caractéristiques permettent d’en faire une monnaie : réserve de valeur, unité de compte, et moyen d’échange. Ils sont jugés stables grâce à leur ancrage monétaire sur une monnaie fiduciaire comme l’euro ou le dollar.

[15]Art. 19(2), Règlement sur les marchés de crypto-actifs, 24.09.2020.

[16]Section inspirée de l’Input du Centre de politique européenne, La monnaie de demain ?, 2020.

[17]BCE, Eurosystem report on the public consultation on a digital euro, 04.2021.

[18]Ibid, p. 3.

[19] Compte tenu de l’impact positif attendu d’une digitalisation massive des paiements de détail sur la consommation, le commerce et la production de richesse (voir la 1ère note), il n’est pas exclu qu’une monnaie digitale de banque centrale synthétique ait un effet sur l’inflation. Néanmoins, les plafonds imposés aux comptes de dépôt devraient pallier le risque de voir l’inflation s’élever dans le giron de l’adoption massive d’une telle monnaie numérique.

[20]Lugh, à propos.

Formé en économie quantitative à Sciences Po Paris et la Paris School of Economics, Victor Warhem est économiste au Centre de politique européenne. Au fil de ses expériences qui l'ont successivement conduit dans le réseau de la DG Trésor, le secteur bancaire, l’environnement start-up puis en think-tank, il a développé des expertises en matière de politiques budgétaires, monétaires et macroprudentielles, ainsi qu’en matière d’innovation dans le secteur financier.

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