Anne-Sophie Alsif, économiste chez BSI Economics, a été citée dans un article d'Aurélie Lebelle et Matthieu Pelloli pour le journal Le Parisien.
Selon elle, Bridgestone peut légalement fermer une usine sur le territoire français et les moyens dont disposent les pouvoirs publics face à cette crise sont limités. Réclamer un remboursement des aides ne serait possible que si celles-ci avaient été « conditionnées à des investissements qui n'ont finalement pas eu lieu ». Quant à la réputation du groupe, la fermeture du site n'aura que peu d'influence sur celle-ci.
L'Etat dispose tout de même de pas mal d'outils et peut tenter d' accompagner l'entreprise et les salariés par des investissements et des programmes de formation. Mais c'est à l'entreprise que reviendra la décision finale de faire ses valises ou non.
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